Connaissez vous ces gros défauts sur Galaxy S22

Connaissez vous ces gros défauts sur Galaxy S22

Le Galaxy S22, flagship de Samsung, bénéficie d’un positionnement haut de gamme, mais certains aspects techniques révèlent des failles importantes. Malgré ses nombreuses qualités, plusieurs défauts peuvent affecter l’expérience utilisateur et la durabilité du smartphone.

Problèmes de gestion thermique et throttling du processeur

L’un des défauts majeurs du Galaxy S22 réside dans la gestion de la chaleur produite par son processeur Exynos 2200 (ou Snapdragon 8 Gen 1 selon les régions). Sous charge importante, notamment lors de sessions de jeu prolongées ou d’applications gourmandes en ressources, le dispositif a tendance à atteindre rapidement des températures élevées.

Cette surchauffe entraîne un phénomène de throttling, c’est-à-dire une réduction automatique des fréquences du processeur pour éviter des dommages matériels. Le résultat se traduit par une baisse de performances perceptible qui peut affecter le confort d’utilisation, engendrant des ralentissements et une réactivité amoindrie.

Les mécanismes de dissipation thermique intégrés dans le S22, incluant une chambre à vapeur et des caloducs, peinent parfois à contenir la chaleur efficacement, notamment dans un format compact qui limite la circulation d’air. Ce point pose question sur la capacité du smartphone à maintenir ses performances sur la durée.

Autonomie limitée et gestion énergétique perfectible

Le Galaxy S22 embarque une batterie d’environ 3700 mAh, une capacité relativement modeste pour un smartphone de cette gamme. Associée à un écran AMOLED 120 Hz et un processeur puissant, cette configuration génère une consommation d’énergie élevée.

En pratique, l’autonomie se révèle insuffisante pour tenir une journée complète en usage intensif. L’optimisation logicielle, bien qu’améliorée via One UI 4.1, ne compense pas entièrement cette contrainte matérielle. Certains utilisateurs rapportent une décharge rapide lors d’activités comme la navigation web, le streaming vidéo ou les jeux.

De plus, la gestion de la charge rapide est correcte mais pas exceptionnelle. Le chargeur livré plafonne souvent à 25 W, ce qui ralentit les temps de recharge comparé à certains concurrents qui proposent des technologies dépassant les 50 W.

Problèmes de stabilité et bugs logiciels fréquents

Malgré les mises à jour régulières, le Galaxy S22 est affecté par plusieurs anomalies dans son interface One UI. Des plantages d’applications, des ralentissements temporaires, et des bugs liés à la gestion du Bluetooth ou du Wi-Fi sont régulièrement signalés.

Ces dysfonctionnements sont parfois liés à la complexité de la surcouche logicielle de Samsung, qui intègre de nombreuses fonctionnalités et applications tierces. Leur coexistence génère parfois des conflits ou des surcharges mémoire, impactant la fluidité générale.

La durée nécessaire pour corriger ces bugs peut être longue, ce qui nuit à la stabilité de l’appareil dans le temps, notamment pour les utilisateurs exigeants.

Sensibilité accrue aux rayures et fragilité de l’écran

Le Galaxy S22 utilise un verre Gorilla Glass Victus+ qui, bien que performant, ne garantit pas une résistance optimale aux rayures et chocs. Certains tests indépendants ont montré que l’écran reste vulnérable face à des objets du quotidien, comme les clés ou les pièces métalliques dans une poche.

En plus, le cadre en aluminium poli du téléphone peut s’abîmer facilement avec une utilisation intensive, ce qui détériore l’esthétique générale du smartphone. Ce point est d’autant plus sensible que la coque arrière en verre est également glissante et sujette aux traces de doigts, imposant souvent l’usage d’une protection supplémentaire.

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Qualité photo en conditions difficiles

Si le module photo du Galaxy S22 offre d’excellentes performances en conditions lumineuses optimales, son comportement se dégrade nettement en faible luminosité ou lors de scènes à contraste élevé. Le bruit numérique augmente, et les détails fins sont moins bien restitués.

De plus, certains utilisateurs ont relevé des incohérences dans la balance des blancs ou un traitement HDR parfois trop agressif, entraînant des images artificielles. Ces limitations sont en partie dues au capteur principal et au traitement logiciel, qui peuvent peiner face à des conditions d’éclairage complexes.